Le Mont Granier

Le Mont Granier, situé à la frontière entre la Savoie et l’Isère, culmine à 1 933 mètres d’altitude. Connu pour son impressionnante falaise calcaire et son éboulement historique de 1248, il offre un panorama remarquable sur les Alpes, le Mont Blanc et la vallée du Grésivaudan.

Cette randonnée s’effectue en circuit, par une montée par le Pas des Barres et par une descente par la Balme à Colon.

🚘 Départ depuis le petit village de la Plagne, en se garant sur la route forrestière à proximité.

🚰 Pas de point d’eau identifié durant le parcours mais il y en a un près de la cabane de l’Alpette, à proximité du col de l’Alpette par lequel on passe.

Nous sommes partis à 4 en compagnie de Eva, sa cousine Thelma ainsi que l’un de ses amis (le fameux gars qui selon Thelma était un habitué de la randonnée alors que c’était sa première randonnée, limite).

La journée étant courte en ce début novembre, nous devions nous dépecher et partir tôt afin de ne pas être pris de court par la tombée de la nuit, d’autant plus que c’était une assez longue randonnée.

Le début de la randonnée se fait principalement en forêt mais dès lors que l’on atteint le col de l’Alpette (1533m), le paysage se dégage et offre une vue splendide où le Mont Blanc pointe le bout de son nez.

Nous avons aperçu la Tête du Lion, une imposante formation rocheuse située sur la face sud du Mont Granier, dans le massif de la Chartreuse. Ce site, réputé pour son belvédère spectaculaire, offre un accès hors sentier réservé aux randonneurs expérimentés et abrite une faune sauvage remarquable, notamment des chamois et des bouquetins.

La montée par le pas des Barres est un peu technique : il y a une main courante sur une bonne partie où l’usage des mains est nécessaire. Selon moi, ce n’est pas non plus très difficile et il n’y a pas non plus beaucoup d’exposition au vide.

Une fois arrivés au croisement des deux sentiers, il reste un aller/retour de 30 minutes pour arriver jusqu’au sommet. La vue y est magnifique avec les massifs des Bauges et des Bornes visibles à proximité. Le Mont Blanc était ce jour-là très dégagé et on voyait parfaitement toute la chaîne de la Belledonne, déjà bien enneigée en ce début Novembre.

La redescente se fait par un autre itinéaire, moins technique mais très direct car on passe directement sur une partie de la falaise du Granier. La pente est donc très raide, il faut être vigilant à la descente pour ne pas glisser dans les pierriers. A mi-chemin, on atteint la fameuse grotte de la Balme à Colon où il est possible d’aller jusqu’au bout avec la frontale (environ 2-3 minutes à peine).

J’apprends plus tard que la trappe verte située au fond permet d’accéder à une autre partie de la grotte où on hiberné pendant des milliers d’années des ours des cavernes. L’accès est interdit et réservé aux spéologoques et archéologues !

Sans le savoir, nous avons conduit avec une bielette de barre stabilisatrice cassée ! Rien de grave mais bon normal que l’on entendait du bruit à l’avant.