JOUR 1 📏 9,1 km ↗ 640m | ↘️ 50m
JOUR 2 📏 15,5 km ↗ 880m | ↘️ 880m
JOUR 3 📏 11 km ↗ 213m | ↘️ 763m
Durant nos vacances en voiture aménagé avec Eva de l’été 2025, nous avions choisi comme première destination le massif du Néouvielle dans les Pyrénées, réputé pour sa grande beauté et son grand nombre de lacs. Il nous avait été fortement recommandé !
Le départ de la randonnée se fait depuis le parking d’Artigusse où le stationnement est payant et assez cher (surtout que l’on paye selon le nombre de jours où l’on reste, le maximum étant 72 heures).
🚰 Il y a une source d’eau au refuge de Bastan mais ce n’est pas du tout sûr qu’elle soit potable. Avec tous les lacs présents, il est facile d’avoir de l’eau et de la filtrer.

Il faut également savoir que le massif du Néouvielle est réputé pour plusieurs choses:
- C’est le plus haut massif des Pyrénées entièrement en France ;
- Il y a microclimat plus chaud et plus sec que les autres hauts massifs environnants ;
- Les forêts de pin à crochet atteignent des records d’altitude (jusqu’à 2600 mètres) ;
- C’est un massif lacustre avec près de 70 lacs répertoriés, d’origine glaciaire.
Jour 1 : Départ tranquille au soleil
Nous avions environ 3 heures de retour pour se rendre au départ depuis Carcassonne et nous avions un peu traîné pour préparer les affaires. Nous avions donc commencé ce mini-trek dans l’après-midi vers 16 heures.
La première journée était courte mais constituait une bonne partie du dénivelé positif de ces 3 jours. Le chemin emprunté fait parti du GR10, juste après avoir fait le GR20, je ne pensais pas revoir si vite ce balisage blanc et rouge 🙂. On passe tout d’abord par le lac de l’Oule, pas mémorable mais quand même sympa à voir.


On arrive tout de même assez rapidement aux lacs de Bastan et on pose la tente à proximité du lac du Milieu. Il y avait pas mal de monde, notamment à ce lac mais puisqu’il y a beaucoup de lacs et d’endroits plats pour poser la tente, on ne ressent pas du tout que le site est saturé. Le refuge de Bastan est un peu plus haut, sur la suite de la randonnée.


Jour 2 : La grosse journée
Après une nuit correcte et un bon petit-déjeuner, nous avons entamé cette seconde journée qui allait être assez costaude. Nous sommes tout d’abord monté au refuge de Bastan, fermé pour travaux, pour admirer la magnifique vue sur les lacs et pour recharger notre stock d’eau 🙂.



Notre itinéraire emprunte en grande partie le sentier balisé du Tour du Néouvielle (qui est en partie sur le GR10), il y avait donc beaucoup de monde.
Après le refuge, nous sommes montés jusqu’au Col de Bastanet (2507m) où il est possible de faire un détour pour grimper jusqu’au Pic de Bastan (2715m) qui rajoute environ 1 heure A/R. Nous ne l’avons pas fait car nous n’avions pas beaucoup de temps. Il est ensuite possible de rester sur le flanc de montagne (le chemin de gauche) ou bien de redescendre jusqu’au lac de la Hourquette, pour rejoindre la Hourquette de Caderole (2495m).



Une hourquette est un terme pyrénéen désignant un petit col ou un passage naturel étroit situé entre deux sommets ou crêtes, permettant de franchir une arête et de passer d'une vallée à l'autre. Ce mot, issu du gascon, est spécifique aux Pyrénées et s'emploie pour des cols secondaires, généralement moins marqués et plus étroits que les grands cols principaux.



Depuis les hauteurs de la Hourquette, nous avons pu voir le Pic du Néouvielle (3091m) ressortir !

Nous avons ensuite déjeuné au niveau du lac de Port Bielh pour reprendre des forces pour la suite.


Il y avait plusieurs autres lacs sur la suite, moins mémorable tout le long, mis à part dans la montée après le laquet de Coste Ouillère qui offre une vue imprenable sur le majestueux Pic de Bastan.

La journée, déjà bien chargée (8 heures de marche quand même), se termine par la montée jusqu’au Col d’Aumar puis la redescente jusqu’au lac d’Aumar et au lac d’Aubert où il y a une aire de bivouac autorisée derrière le barrage. Pour rappel, cette zone fait partie d’une réserve naturelle et le bivoauc y est donc très réglementé. Nous avons vu des gardes se balader pour contrôler qu’il n’y ait pas d’abus.

Après une marche interminable le long du lac d’Aumar (hors du tracé initial) pour rejoindre l’aire de bivouac, nous avons été étonné par le monde présent ! Le gros problème était la présence d’un parking à côté de l’aire : des gens venaient donc en famille poser la tente avec des oreillers…
Eva a bien géré cette journée très fatigante tout du long 🙂. Ce repos était vraiment mérité pour elle.


Jour 3 : Retour maîtrisé
Au réveil, nous avons profité de la belle lumière et des très jolis reflets sur le lac pour réaliser de belles photos !



Depuis le lac l’Aumar, il y avait deux itinéraires pour revenir au lac de l’Oule : soit redescendre au lac d’Oredon et remonter, soit directement longer la montagne. Nous avons choisi la seconde option, qui évite du dénivelé positif inutilement, d’autant plus que la paysage est bien plus beau en hauteur.



🏕️ Première nuit de bivouac au niveau des lacs de Bastan : beaucoup de place et un peu de monde mais ça va, loin d'être un camping car il y a beaucoup d'emplacements. Il y a une source d'eau au refuge, pas forcément potable.
Il y a d'autre lacs hors de la refuge où il est possible de bivouaquer mais la plus belle vue est clairement celle des lacs de Bastan (au soir et au matin !)
Seconde nuit de bivouac au spot de bivouac du lac d'Aumar : alors là c'est vraiment le camping. En plus d'être sur le GR10, il y a un parking à côté et des gens qui viennent y dormir avec le matos à côté (on comprend pas trop car il faisait tarpin froid très vite). Il y a néanmoins pas mal de place et au moins le barrage cache tous ces campements et la vue est donc très belle.
Souvenir : La baignade à poil dans un lac mais chut c’est interdit de se baigner dans les lacs d’altitude !
